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Saint Jacques de Compostelle

Depuis plusieurs années je rêve de partir sur les pas du grand St Jacques. Depuis la création de la boutique tout m'incite à réaliser ce projet.
Le hasard des rencontres et de mes choix m'ont confortée dans l'idée que je devais répondre à cet appel inattendu mais très profond et très fort...
C'est chose faite, les dates sont fixées et je partirai sac au dos pendant les prochaines vacances de Pâques avec mon fils Louis-Ange, 12 ans.
Nous ferons les premiers 200 km de la route qui part du Puy en Velay et arrive à Conques. Bien sûr je vous ferai partager cette aventure, que nous vivons, mon fils et moi, avant tout comme une rencontre avec nous-mêmes. Il y a quelques semaines nous avons fait notre baptême du feu, ou plutôt celui de la route : 20 km parcourus gaillardement pour tester nos capacités à marcher côte à côte pendant plusieurs heures au même rythme... Nous nous équiperons correctement dés le mois de septembre pour avoir le temps de "casser" nos chaussures...
le reste, nos Anges s'en chargeront !
D.T.B.


Sur les pas de Saint Jacques, février 2009

Notre départ approche, j'ai vécu trois semaines difficiles, assaillie par le doute et l'envie de tout laisser tomber. Il est tellement plus facile de ne rien faire et de vivre seulement de rêves. Plus facile de dire demain peut-être. Mille questions sont venues me déstabiliser : pourquoi s'embarquer dans une aventure pareille ? Avais-je perdu la tête pour volontairement organiser cette marche qui nous réserverait fatalement douleurs fatigue et bobos ? Comment pouvais-je abandonner la charge de la boutique à ma fille Amandine sans un remords ? Pourquoi ne pas offrir à mon fils, comme à tous les enfants de son âge, quinze jours de repos et de grasses matinées, plutôt que de le jeter avec moi sur ces chemins dans ces étapes de parfois plus de 27 km par jour ? J'ai pensé au froid, à la pluie, enfin au temps que nous aurions pendant cette période, la semaine sainte nous réserve souvent de belles intempéries !

Je me suis sentie déstabilisée par tant de doute. Ceux qui vous sont les plus proches loin de vous encourager, angoissés à leur tour par l'aventure dans laquelle vous vous lancez, trouvent votre projet insensé et sont les premiers à vous couper les ailes. Il m'a fallu pas loin de quatre nuits sans sommeil pour faire le point et trier mes motivations profondes. Il m'a fallu ma petite traversée du désert pour chasser les démons tentateurs et retrouver sourire, quiétude, détermination et la force de dire " je pars ".

Heureusement il y a mon ami Jean-Olivier pour me soutenir et me porter dans les moments difficiles. Il connaît bien la route de Compostelle, il en est revenu avec un regard tout neuf. Il a pour moi les bons mots et toujours les bons conseils, et quand mon ange se fait discret, perdu dans les brouillards de mes tentations d'abandon, Jean-Olivier m'insuffle à nouveau la force des certitudes.

Cette fois-ci c'est fait ! Nos billets de train sont réservés... des allers simples ! Le retour sera une autre histoire, une autre aventure que je n'ai pas voulu entamer...

Les étapes sont fixées et les réservations dans les premiers gîtes envoyées.
*Départ le dimanche 5 avril du Puy-en-Velay après l'office de 7h à la cathédrale, arrivée 24 km plus loin à Saint-Privat.
*Saint-Privat vers Saugues 20 km.
*Saugues vers Le Sauvage 21 km.
*Le Sauvage vers Aumont-Aubrac 27 km.
*Aumont-Aubrac vers Nasbinal 27 km.
*Nasbinal vers Saint-Chély-d'Aubrac 18 km.
*Saint-Chély-d'Aubrac vers Saint-Côme-d'Olt 16 km.
*Saint-Côme-d'Olt vers Estaing 17 km.
*Estaing vers Espayrac 23 km.
*Et enfin Espayrac vers Conques 16 km.

Comment rêver mieux pour vivre cette fin de carême et cette montée vers Pâques. Cette année sera ma résurrection à moi aussi. Au travers du Christ je reviens à la vie, la Vraie Vie celle qui est pleine de sens !

L'angoisse s'est presque dissipée ne reste que le désir. Ce grand besoin de répondre à l'appel intérieur impérieux et dire avec humilité : " Je suis là, je m'en remets à Toi ".

Les difficultés matérielles, les choix permanents qui s'imposent à nous, les combats quotidiens, je déposerai tout cela pendant ces quelques jours d'abandon. Je réalise à quel point c'est une grâce qui m'est offerte ! Du doute, de la peur et de l'obscurité, je suis passée à la louange.

Les chaussures sont trouvées. Nous ne marchons que 200 km alors nous les avons choisies plutôt légères, ne nous emprisonnant pas la cheville. Nous marchons quand nous en avons le temps avec Louis-Ange et nos chaussures emporteront un peu de la boue de nos chemins normands vers l'Aubrac. Les sacs à dos sont là aussi. J'ai opté pour un matériel bon marché. Nous sommes des pèlerins pas des randonneurs. Je choisis le nécessaire et pas le superflu. Je souhaite partir avec le moins de poids possible, alors nous prendrons le minimum.

Quand Louis-Ange, qui est un "gros" lecteur, réalise qu'il partira sans livre, il a lui aussi à son tour, un moment de doute et de flottement. Renoncer à ses habitudes, c'est cela aussi la démarche de pèlerin et les heures de train pour aller de Lisieux au Puy-en-Velay seront pour nous notre premier rendez-vous avec nous-mêmes, sans les repères rassurants habituels. La méditation sera notre compagne.

Je me sens enfin mieux, avec le poids du doute en moins, la confiance est revenue, pas vraiment en moi-même mais en tout cas dans le bien fondé de mon choix... le reste est affaire de volonté, de courage et de force intérieure. Je compte sur la prière pour oublier tous nos efforts et j'imagine déjà la beauté des paysages que nous allons traverser. J'ai reçu quelques jolies photos des lieux d'hébergement, gentille attention de nos futurs hôtes. Merci Jean-Olivier... tu as raison... je jubile déjà et tes mots m'ont portée pour sortir de ma pénombre d'incertitude :
" N'oublie pas la fierté, tu y as droit. Déjà, partir c'est grand ! Arriver c'est majestueux."
D.T.B.


Départ pour Saint Jacques, avril 2009

Cette fois ci nous partons !
Nous sommes impatients et enthousiastes... J'aime le mot et sa définition : émotion de l'âme causée par une inspiration divine.

Nos sacs sont légers... Moins de 6 kilos, mais nos cœurs eux, sont lourds de chagrin.
Notre Père curé, notre ami, notre frère bien-aimé, s'en est allé le 20 mars rejoindre le Père céleste. Il n'avait que 45 ans et cette fin si rapide nous a bouleversés.

Nous allons marcher avec lui, il ne devait pas nous accompagner et voilà qu'aujourd'hui il est du voyage. Il sera auprès de nous désormais en une présence de chaque instant plus intime plus secrète mais tellement plus riche encore, notre échange n'en sera que plus fort.

Nous partons et laissons derrière nous ce que nous étions. Nous partons et ne sommes déjà plus les mêmes. Nous partons avec des certitudes qui balayent nos doutes. Nous partons sur un chemin de lumière.

Nos créanciales sont dans nos sacs, premier envoi, et premiers tampons de nos paroisses.
Je partage avec vous la prière de St Jacques qui s'y trouve :
Seigneur sois proche de nos amis jacquaires !
Que leur pèlerinage renouvelle toute leur vie !
Sainte Marie, conduis-les vers Jésus ton fils,
Lui le Chemin, la Vérité et la Vie.
Saint Jean, frère de Jacques, veille sur eux
alors qu'ils franchissent le col vers l'Espagne.
Saint Jacques, si proche de Jésus par la vie
et ton martyre, prie pour eux jusqu'à Compostelle.
Saints Anges de Dieu, accompagnez nos pèlerins sur leur chemin.

Dieu tout puissant, tu ne cesses de montrer ta bonté à ceux qui t'aiment et de te laisser trouver par ceux qui te cherchent. Soit favorable à ton pèlerin qui part sur le chemin de Compostelle et dirige ses pas selon Ta volonté.
Sois pour lui un ombrage dans la chaleur du jour, une lumière dans l'obscurité de la nuit, un soulagement dans la fatigue afin qu'il parvienne heureusement sous Ta garde devant le tombeau de l'apôtre Jacques.

Ultreïa ! " Lève-toi, va de l'avant "

A très bientôt. Promis, je vous raconte tout à mon retour.
D.T.B.


Mai 2009

Je pourrai tout expliquer longuement : les étapes, les paysages, les efforts, les courbatures, les rencontres, la neige et la pluie, les joies et les tristesses... Mais tellement de choses sont déjà dites sur cette route.
Alors j'ai choisi de vous dire seulement " Partez à votre tour. Répondez : Je suis là, si on vous appelle à prendre votre besace et votre bâton."

Nous avons vécu avec Louis-Ange des moments merveilleux. J'avais accroché les symboles angéliques à mon bâton : ruban fushia pour mon ange gardien, plumes immaculées pour celui du Père. Puis nous sommes partis avec confiance et chaque jour a été une aventure inattendue et merveilleuse. L'arrivée à Conques fut un grand moment de paix et d'aboutissement spirituel, que nous ne sommes pas prêts d'oublier l'un ou l'autre. La douleur de la disparition de notre ami est devenue plus apprivoisable étape après étape et nous parlons désormais de lui avec un beau sourire. Nous retournerons à Conques, c'est sûr, pour nous plonger à nouveau dans la chaleur de l'accueil des frères prémontrés.

La démarche de pèlerin revêt une grande importance. Le pèlerinage symbolise notre vie. Il signifie que vous ne voulez pas vous installer, que vous résistez à à tout ce qui tend à émousser vos énergies, à étouffer vos questions, à fermer votre horizon. Il s'agit de se mettre en route en acceptant le défi des intempéries, d'affronter les obstacles et d'abord ceux de notre fragilité, de persévérer jusqu'au bout.
Jean-Paul II, Pape et pèlerin


Nos coups de coeur:
Nous avons été toujours très chaleureusement accueillis dans les haltes de prière, comme la maison Saint François au Puy-en-Velay, le couvent de Malet à Saint-Côme-d'Olt ou le centre d'accueil de l'abbaye sainte Foy de Conques. A Conques, il faut surtout découvrir le tympan de l'abbaye au travers des explications imagées et pleines d'humour de Frère Jean-Daniel, savourer le concert d'orgue, le soir venu, et partager les Laudes avec tous les frères. Mais en dehors de ces haltes spirituelles classiques nous avons eu un coup de coeur pour la tour des chapelains à Saint-Chély-d'Aubrac où Christine et Jean-Claude Brunier se sont montrés des hôtes d'une grande gentillesse. Un lieu atypique, au milieu des nombreux gîtes d'étape de cette route de Saint-Jacques, que je vous conseille de découvrir.
Un clin d'oeil aussi à mes amis artisans de la ville de Conques : Martine Veyron bien sûr, qui a réalisé toutes les enseignes de la ville et celle de ma boutique de Saint-Hymer, le coutelier de l'échope Rue Charlemagne qui a pris le temps de partager les secrets de la coutellerie avec Louis-Ange, et Julien qui a ajusté à nos pieds, avec adresse, la longue et unique lanière de cuir de nos nouvelles sandales artisanales et fait découvrir le magnifique sac de berger fabriqué depuis des générations dans cette région.
D.T.B.

Pélerinage intérieur

Partir, partir... oui partir, mais ne pas fuir.
Partir pour tout laisser derrière, mais aussi
Partir avec tout cela : mes peines et mes joies, tout ce qui est à moi,
toute ma petitesse et toutes mes grandeurs.
Partir solitaire, partir réfléchir.
Partir pour recommencer, pour se purifier de tous ces hier
et pouvoir renaître à un autre jour.
Partir pour Le rencontrer.
Partir avec Lui.
Partir dans le dépouillement, mais aussi partir riche de chants,
d'espoir et de projets.
Trouver très vite sur la route ou errer longtemps ?
Partir tout au fond de soi ? Partir sur les routes ? Partir loin ou près ?
Mais pour trouver Quoi ?
Se trouver soi-même.
Faire le chemin avec ces peut-être,
faire le chemin en ouvrant les mains, signe de semailles et de don de soi.
C'est décidé je pars.
D.T.B.

Le Doute

Il est toujours important d'espérer.
Espérer en demain, en un avenir meilleur, mais surtout espérer en soi-même.
Espérer que nous serons plus patients, plus tolérants, plus ouverts aux autres.
L'espoir de notre amélioration est une chance merveilleuse offerte par l'Amour du Christ.
A chaque instant il nous souffle que tout est possible et qu'en nous réside une puissance
que nous méconnaissons et qui peut nous faire avancer même dans les moments les plus sombres.
Nous portons en nous-mêmes tous les possibles.
Douter de nous et de notre force à agir dans le bon sens, c'est douter de Dieu lui-même.

Si le doute concernant ma Foi me semble impossible, remplacé depuis si longtemps par la douce et merveilleuse certitude de sa présence à chaque instant à mes côtés, il n'en reste pas moins que parfois je sombre dans le désespoir de me voir toujours semblable dans mes raisonnements obscurs et dans mes recherches stériles d'apaisements humains, et cette peur de ne pouvoir changer me taraude alors.
Habitée pourtant par une Foi profonde et sincère, je doute de ma capacité à laisser toujours en moi-même une plus grande place au Christ. Serai-je capable d'abandonner ma quête de reconnaissances humaines, mon envie inlassable de justification, saurai-je enfin affronter sans broncher les décisions qui me semblent iniques?
C'est ce doute là, qui parfois me rend faible. C'est oublier qu'Il veut me faire grandir et me cajole dans les ailes de Ses Anges quand les coups me sont portés, c'est nier qu'à tout moment il me comble de Son Amour, moi qui ne suis rien et qui pourtant à ses yeux suis un "tout" unique.
Que la lumière de Pâques balaye en nous le doute que nous portons sur nous-mêmes,
que cette jolie clarté nous emplisse de certitudes. La certitude de l'Amour donné inlassablement,
celle de la force insufflée à tout instant, celle de son soutien en toutes circonstances afin de nous guider
vers un meilleur discernement, tout en acceptant nos pas trébuchants.
D.T.B.

Réflexion sur les Anges

Quand tu l'écoutes, ton Ange tressaille d'allégresse.
Lorsque tu doutes de la présence bienfaisante à tes côtés de ce messager angélique, quand tu ne prêtes plus attention à ses murmures, alors tu n'es plus réconforté par la chaleur de son manteau ailé.
Nos anges exultent de joie, lorsque l'on pense à eux.
Au quotidien la manifestation évidente de leur présence sert de guide et de soutien.
Ces anges gardiens partagent nos joies et nous portent dans les moments de désespoir.
Ils nous guident sans fin sur les chemins tortueux de nos vies et soufflent dans nos coeurs l'Amour de Dieu.
Quand on se sent perdu ils ouvrent nos yeux vers les beautés du monde, et nous sortent toujours des abîmes du doute et de la peur, pour peu qu'on veuille bien les entendre.
Qu'ils puissent guider nos pas dans notre quotidien, qu'ils inspirent nos actes afin que chacun soit un geste d'Amour, qu'ils inspirent nos paroles afin que nos mots donnent tendresse et réconfort, qu'ils nous aident dans notre pouvoir d'écoute et surtout que la force qu'ils nous donnent par la grâce de leur manifestation nous laisse à jamais la conscience de notre humilité, de notre faiblesse et de notre petitesse, afin que nous ne tirions jamais gloire de leur présence magnifique à nos côtés.
D.T.B.

Vivre le divin aujourd'hui...

Je ne suis pas triste et compassée et pourtant j'aime le silence et la méditation.
Je ne vis pas juste dans l'espérance d'un meilleur demain, mais dans la reconnaissance de ce que déjà Tu me donnes aujourd'hui, et si par Ta grâce le souffle de l'Esprit me porte en avant, je ne Te choisis pas pour combler les vides imbéciles de mes désirs humains, mais par Amour, comme on se jette dans les bras de l'aimé, de celui dont l'épaule toujours offerte est un soutien fidèle et tendre.

Je ne suis pas seule et désespérée et pourtant je me tourne vers Lui sans une hésitation.
Je me dis crédule et naïve comme une enfant, et c'est pour le mieux, car ce coeur d'enfant s'offre pleinement, complètement, totalement, sans restriction aucune.
Dans ce total abandon, je suis confiante et paisible, pleine de gratitude pour Celui qui envahit mon être et toute ma vie.
D.T.B.

Notre Dame de Grasse

Le statuaire religieux, dans son admirable diversité, nous permet de découvrir au hasard d'une promenade, celui ou celle qui deviendra pendant longtemps le compagnon de nos méditations.

Petite fille j'avais l'habitude d'arpenter les musées et les monuments, la main serrée dans celle de mon père tant aimé et admiré. Je me souviens qu'alors, parfois n'en pouvant plus de tant de découvertes et d'interminables visites, je faisais mien un seul objet pour ne plus focaliser mon attention que sur lui seul. Une façon de me l'approprier et de faire une pause devant cette orgie de connaissances qui m'était proposée. Je partais alors à la recherche du moindre détail et tellement absorbée par cette enquête j'en oubliais tout le reste. C'est ainsi qu'une inscription en éloge de la jeune Julia sur le forum de Rome reçut toute mon attention ou la mosaïque de l'étal du pêcheur à Ostie dont je me souviens encore aujourd'hui dans les moindres détails. Mon esprit vagabonde encore de musée en musée en Italie bien sûr, mais aussi en Angleterre où mon attention resta captée sur une modeste sandale égyptienne gisant au milieu d'une montagne de momies anonymes entassées dans leurs bandelettes rousses et dont le souvenir touchant de simplicité me hanta au point de susciter en moi une vocation d'archéologue. Petit détail de la vie courante si émouvant dans sa simplicité et redonnant leur identité d'hommes à ces pauvres paquets bituminés.

Aujourd'hui encore, découvrant de nouveaux édifices mon regard redevient celui de la petite fille d'autrefois et très vite c'est un détail qui accroche mon attention me détournant souvent de tout le reste. C'est ainsi que je me suis arrêtée un jour sur notre Dame de Grasse, sculpture conservée au musée des Augustins de Toulouse.

Impossible de me défaire ensuite de cette magnifique et rare représentation de la vierge à l'enfant, datant du XVème siècle. J'ai été saisie par sa moue enfantine, le statuaire classique nous représentant rarement Marie sous les traits de la toute jeune fille qu'elle était pourtant et préférant nous la montrer comme une femme épanouie et maternelle sans doute plus réconfortante et protectrice. Impossible désormais de penser à Marie sous d'autres traits que ceux de cette jeune personne serrant son missel sous un bras et maintenant l'enfant de l'autre. Magnifique travail de sculpture, je reste émerveillée par le drapé de son vêtement fourré et par la finesse extrême de son petit visage un peu triste mais plein de douceur et empreint d'une expression délectable, de calme serein.
                                                                                       D.T.B.

L'enseigne

Elle a été réalisée par Martine Veyron, artiste peintre, dans son village de Conques en Rouergue dans l'Aveyron. Je lui ai fourni des photos et une longue lettre détaillée pour la guider et lui expliquer ce que je souhaitais. J'ai choisi un panier, objet artisanal usuel et familier, pour contenir les symboles de ce que vous propose la Brunetière : une palette et ses pinceaux pour tout ce qui est artistique, ma vieille pendule familiale qui représente à elle seule le lien entre les objets anciens et les réalisations contemporaines. Des bijoux débordent du panier car leur création est mon activité principale. Un rouleau de tissu pour figurer tous les ouvrages à l'aiguille et mon ours fétiche qui symbolise la vente d'ours artisanaux et les articles pour enfants. Le tout s'harmonise dans un camaïeu de vert annonçant déjà les futurs goûters champêtres.

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